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Moustiques

Source : Wikipédia

Les moustiques

Les Culicidae forment une famille d'insectes communément appelés moustiques. Classée dans l'ordre des Diptères et le sous-ordre des Nématocères, cette famille est caractérisée par des individus aux antennes longues et fines à multiples articles, des ailes pourvues d’écailles, et par des femelles possédant de longues pièces buccales en forme de trompe rigide de type piqueur-suceur.

Les moustiques tiennent un rôle extrêmement important en santé humaine (ou animale) car ils concentrent, au delà de leur rôle de nuisants par les piqûres douloureuses qu’ils infligent, le plus important groupe de vecteurs d’agents pathogènes transmissibles à l’être humain. Les moustiques sont responsables de la transmission du paludisme, une des toutes premières causes de mortalité humaine, de nombreuses maladies à virus (arboviroses) telles que la dengue, la fièvre jaune, la fièvre de la vallée du Rift, la fièvre du Nil occidental (West Nile Virus), le chikungunya, d’encéphalites virales diverses ainsi que de filarioses et constituent à ce titre l’un des sujets majeurs d’études en entomologie médicale.

À ce jour 3 528 espèces de moustiques sont décrites au niveau mondial, réparties  en deux sous-familles : Anophelinae (474 espèces) et Culicinae (3054 espèces) et 44 genres. Pour être complet, il faut rajouter à cette liste 156 sous espèces.

Ils sont présents sur l'ensemble des terres émergées de la planète (à l'exception de l'Antarctique), tant dans les milieux forestiers, de savanes ou urbains, dès qu'une surface d'eau douce ou saumâtre, même réduite ou temporaire, est disponible. En France métropolitaine, 47 espèces ont été référencées, dont 12 de la sous famille des Anophelinae, contre 32 aux Antilles françaises dont 3 anophèles (Guadeloupe et Martinique).

En occident, il existe plusieurs familles de moustiques qui toutes se comportent de la même façon : c’est la femelle qui pique afin d’utiliser les protéines du sang pour le développement de ses œufs. Les moustiques représentent de véritables nuisances estivales, et certaines espèces comme l’Aedes Aegyptii sont le principal vecteur de graves maladies telles que la Dengue et la Fièvre Jaune.

Morphologie des divers stades de développement
Les moustiques passent par 4 stades de développement ; œuf, larve, nymphe et adulte. Les trois premiers sont aquatiques, le dernier aérien. La durée totale de ce développement, fortement influencé par la température, est de 10 à 15 jours pour les zones tropicales du monde qui rassemblent les plus forte densités d'espèces.

Aedes aegyptifemelle, vecteur de la dengue et de la fièvre jaune :

Cycle de développement

Beaucoup d'espèces de moustiques ont une activité très rythmée, saisonnière et nycthémérale. L'accouplement a lieu peu de temps après l’émergence des adultes, chaque femelle étant généralement fécondée une seule fois pour toute sa vie, lui permettant d'effectuer généralement de une à quatre pontes. Le bourdonnement caractéristique des moustiques n'est en fait émis que par les femelles. Il permet aux mâles de repérer les femelles de leur espèce (chaque espèce ayant sa propre fréquence caractéristique).

Avant l'accouplement, mâles et femelles forment un essaim, peu après le coucher du soleil, à quelques mètres du sol. Ce phénomène est observable en Afrique pour An. garmbiae et An. funestus et il est probable qu'il existe également chez d'autres espèces.

La plupart des espèces de moustiques sont hématophages. Pour ces espèces, le repas de sang est indispensable à la ponte. Elles sont qualifiées d'« endophages » lorsqu'elles piquent à l'intérieur des maisons, d'« exophages » à l'extérieur. Toutefois, les femelles se nourrissent comme les mâles en se gorgeant d'eau sucrée et de sucs végétaux (nectar, sève), et peuvent vivre plusieurs mois (des espèces anthropophiles passent l'hiver en diapause dans des caves, grottes, étables ; d'autres dans des abris en sous-bois), mais alors elles constituent des réserves adipeuses au lieu de pondre.

Gite larvaire

Quarante-huit heures après la prise du repas de sang, les femelles fécondées déposent leurs œufs, selon les espèces : à la surface d'eaux stagnantes (mare, étang) ou courantes (bord de torrent, de rivière), dans des réceptacles naturels (flaque, trou de rocher, aisselles de feuilles, trou d'arbres…) ou artificiels (pneu, gouttière, pot de fleurs, carcasse de voiture…) ou sur des terres inondables (marécage, rizière...). L'eau est donc absolument nécessaire au développement du moustique. De la boue ou de la terre humide ne conviendront pas. Ces œufs sont pondus soit isolément (Toxorhynchites, Aedes, Anopheles), soit en amas (Culex, Culiseta, Coquillettidia, Uranotaenia) ou bien fixés à un support végétal immergé (Mansonia,Coquillettidia). Chez certains genres (Aedes, Haemagogus, Psorophora), les œufs sont résistants à la dessication, dans l'attente de la remise en eau de leur gîte de ponte. La fécondité totale d’une femelle varie selon les espèces de 800 à 2 500 œufs (20 à 200 par ponte ,selon la quantité de sang disponible), plusieurs pontes possibles, généralement une à quatre. Ces œufs se développent en un à deux jours (selon les conditions météorologiques) et éclosent, donnant naissance à des larves aquatiques de premier stade qui possèdent (à l’exception des Anopheles) au bout de l'abdomen un siphon respiratoire en contact avec l'air. Les gîtes larvaires sont très diversifiés selon les genres et les espèces et comprennent tous les points d'eau possible excepté mers et océans : les eaux courantes (torrents de montagne, rivières, fleuves) ou stagnantes (étang, mare, rizière, marécage, bord de rivière, fossé, flaque), ensoleillées (chemin) ou ombragées (en forêt), de grande dimension (lac, fleuve) ou de petite taille (feuille morte), à forte teneur en sels minéraux (eau saumâtre) ou chargées de matières organiques (trou d'arbre), les gîtes naturels formés par les végétaux (de type phytotelmes) : aisselle de feuille, bambou fendu, trou d’arbre, urne de plante carnivore (Nepenthes), champignon creux, feuille à terre, fruit creux), minéraux : trou de crabe, coquille d’escargot, trou de rocher, ou artificiels : citerne, latrine, rejet d’égout, abreuvoir, gouttière, pneu, carcasse de voiture, bidon, bâche, boîte de conserve, pot de fleur…

 
Les larves passent par quatre stades larvaires se traduisant par une augmentation de leur taille, et se métamorphosent en une nymphe. Seul le stade IV permet de reconnaître clairement l'espèce ou le groupe d'espèce. La nymphe est aquatique et respire l'air atmosphérique au moyen de ces deux trompettes respiratoires. L'extrémité abdominale de la nymphe est aplatie en palettes ou nageoires. Ce stade ne se nourrit pas et est un stade de transition vers l'adulte durant lequel il subit de profonds remaniements physiologiques et morphologiques.

De la nymphe émergera au bout de deux à cinq jours l'adulte volant.

La plupart des espèces ont une activité nocturne (genre Culex, Anopheles, Mansonia ) ou bien essentiellement diurne (Toxorhynchites, Tripteroides) à crépusculaire (genre Aedes). Les adultes vivent selon les conditions et les espèces de 15 à 40 jours, excepté pour certaines espèces dont les femelles peuvent hiverner.

Les mâles se déplacent assez peu du gîte dont ils sont issus, et leur longévité est relativement faible. La femelle peut migrer jusqu’à 100 km de son lieu de naissance (transport passif par le vent). Dans les zones tempérées, à l'arrivée de l'hiver, certaines espèces peuvent hiverner au stade adulte, d'autres laissent leurs larves perpétuer seules l'espèce à l'arrivée du printemps. L'espérance de vie peut varier de deux à trois semaines pour certaines espèces, à plusieurs mois pour d'autres. En état de diapause, l'espérance de vie de certains moustiques peut atteindre plusieurs mois (selon l'espèce).

Rôle vectoriel

Les Culicidae constituent le tout premier groupe d'insectes d'intérêt médical. Les moustiques sont vecteurs de trois groupes d'agents pathogènes pour l'être humain : Plasmodium, filaires des genres Wuchereria et Brugia, ainsi que de nombreux arbovirus.

Plus de 150 espèces de Culicidae relevant de 14 genres ont été observées porteuses de virus impliqués dans des maladies humaines. C'est par sa trompe qui lui sert à piquer que le moustique transmet les pathogènes à l'être humain ou aux animaux.

Lors de la piqûre d'un hôte porteur d'un parasite, le moustique aspire, en même temps que le sang, le parasite pathogène (excepté les filaires, virus de la dengue, de la fièvre jaune, le virus du Nil occidental ou le virus du chikungunya…), qui parvient ensuite dans l'estomac du moustique, puis franchit la paroi stomacale. Une fois multiplié, il se retrouve dans les glandes salivaires du moustique qui l'inocule à son hôte lors de la piqûre, par la salive infectée, via l’hypopharynx.

Les genres Anopheles (paludisme), Aedes (dengue et fièvre jaune également), Culex (fièvre du Nil occidental et diverses encéphalites) ainsi que des Eretmapodites (fièvre de la vallée du Rift) et Mansonia (filarioses) contiennent la majorité des espèces vectrices qui contaminent l'homme

Les moustiques vecteurs de maladies graves sont surtout présents dans les pays du Sud (notamment Afrique, Sud de l'Asie, Amérique latine). Mais les déplacements de personnes et de marchandises, combinés au changement climatique, permettent aux espèces incriminées (par exemple le moustique tigre et l'Aedes japonicus) d'étendre leur territoire toujours plus au Nord, amenant avec elles des maladies jusqu'alors absentes ou disparues (le paludisme ayant été éradiqué de l'Europe au vingtième siècle). Ainsi, de nombreux cas de chikungunya, virus véhiculé par certains Aedes, et notamment le moustique tigre, sont apparus en 2007 en Vénétie. Le moustique tigre, déjà présent en Italie ou dans le sud de la France en 2010, pourrait avoir colonisé l'ensemble de l'Europe d'ici 2030.

Moustique tigre 

Le moustique-tigre a une longueur de 2 à 10 mm, les mâles étant en moyenne 20% plus petits que les femelles. Il doit son nom à ses rayures qu’il porte sur son thorax et son abdomen, et sans doute aussi à son appétit vorace.

C'est une espèce agressive qui pique de jour comme de nuit, avec une prédilection pour l'aube et le crépuscule. Elle est très résistante aux insecticides. Son cousin européen disparaît totalement partout où le tigre s'installe.

Depuis quelques décennies, il est en forte expansion à travers le monde, même en zone non-tropicale. Le transport ou le stockage de vieux pneus dans lesquels de l'eau stagne toujours (de par la forme du pneu) lui sert de véhicule principal.

Depuis il s'est également implanté dans certaines régions de France. En Amérique, on pense que c'est de cette manière qu'il est parvenu à Houston aux États-Unis, d'où il a conquis une majeure partie du continent américain.

En Afrique, les graves épidémies de chikungunya, au début du XXIe siècle, correspondent probablement à l'arrivée de ce moustique dans des iles comme les Comores en juillet 2004, La Réunion dès le mois de mai 2005 ou encore Madagascar, Maurice, les Seychelles ou Mayotte.

En Europe : ce moustique est arrivée en Catalogne vers 2005. Depuis le début des années 1990, il est très présent sur une grande partie de l'Italie où il a été découvert pour la première fois à Gênes dans un dépôt de vieux pneus importés. Il est particulièrement abondant en Romagne surtout dans les villes de la province de Ravenne ainsi que dans la région de l'Abruzze et Molise entre Vasto et Termoli. On le trouve également ponctuellement dans d'autres pays d'Europe méditerranéenne comme le Montenegro et la Croatie, et il a été repéré quelquefois en Suisse et en Belgique.

En France, après quelques tentatives d'installation sur des zones de stockage de vieux pneus, d'où il avait été éradiqué, il a réussi depuis 2004 à s'établir durablement sur la côte des Alpes-Maritimes et en 2006 en Haute-Corse, principalement dans la région de Bastia. En novembre 2007, il a été repéré pour la première fois au nord des Alpes, dans le canton suisse d'Argovie. En septembre 2008, on peut le rencontrer dans le Var, signalé à Saint-Raphaël, Fréjus, Roquebrune-sur-Argens et Hyères, mais aussi dans le Sud Ouest, à Arcachon. Il semble également certain qu'il ait été identifié dans la région de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) au printemps 2008.
En juillet 2009, il semble aperçu dans le Vaucluse plus particulièrement à Monteux. Le 24 juin 2009, plusieurs habitants de la ville d'Orsay (Essonne) affirment l'avoir identifié après en avoir reçu la piqûre, caractérisée par un gonflement anormal et par une réaction inflammatoire violente, apaisée seulement après application de crème à base de cortisone. Identifié à Paris, le 20 juillet 2009.
Le moustique-tigre est arrivé à Marseille en 2010.

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